Cancer de la peau : attention au soleil


Lors de la saison estivale, le risque encouru en s’exposant trop longtemps au soleil est d’attraper un cancer de la peau. 80 % des cas déclarés sont dus aux rayons solaires et surtout les rayons ultra-violets qui peuvent être fatidiques.

Par la suite, le cancer de la peau se décline de différentes manières, ainsi quelques indices peuvent vous permettre de déceler la maladie avant que celle-ci ne soit incurable.

 

 

Différence UVA – UVB – UVC

Avant de parler des différentes formes cutanées du cancer de la peau, il est important de comprendre la différence entre les rayons ultra-violets, ce qui les caractérisent et ce qui les rendent toxiques ou, au contraire, bénéfiques pour notre corps et notre morale.

Les ultra-violets A

Ces rayons solaires ont la plus grande portée, atteignant les pores de notre peau en profondeur et permettant le bronzage immédiat. Les UVA représentent 95 % des rayons ultra-violets et peuvent causer le cancer de la peau ou une mutation des molécules génétiques, jusqu’à endommager la réparation de l’ADN et les cellules qui le constituent.

Ils sont également très dangereux pour les yeux, surtout chez les enfants. La rétine du nourrisson sera atteinte jusqu’à 90 % par les UVA, 60 % pour un adolescent, alors que l’adulte est totalement immunisé. Les enfants doivent toujours être protégés par des lunettes de soleil et un chapeau.

Les ultra-violets B

La portée du rayonnement est intermédiaire, mais pas moins dangereuse. Les UVB apportent les vitamines nécessaires en entrant en contact avec l’épiderme de la peau et vont augmenter le taux de mélanine et faciliter le bronzage. Pour autant, ils vont accélérer également le vieillissement de la peau et la formation des rides.
Ce rayonnement atteint moins facilement la surface de la peau, mais il est encore plus toxique et accélère le risque de cancer.

Pour la rétine, il peut également créer des dégâts irréversibles. La moitié du rayonnement attaque les yeux des nourrissons, 75 % des enfants de moins de 10 ans. L’adulte n’est pas vulnérable, seuls 80 % des rayons sont arrêtés naturellement par le cristallin. Là également, les lunettes de soleil sont vivement conseillées, surtout que ces rayons peuvent se refléter sur le sable et créer une photokératite endommageant gravement l’œil et la vue.

Les ultra-violets C

Ce rayonnement a la plus petite portée, mais il peut s’avérer très toxique. Les rayons UVC atteignent la surface de la Terre et donc la peau à travers le vent. L’air et l’atmosphère apportent environ 5 % d’UVC sur la totalité des rayons ultra-violets. Et fort heureusement, ce taux est assez bas pour que nous puissions tout de même nous exposer au soleil.
Ils s’attaquent directement à la génétique du corps, à l’ADN, créant de sérieuses lésions, mutations et l’apparition du cancer.

Mais n’en ayez tout de même pas trop peur, car s’ils sont les plus dangereux, ils sont immédiatement transformés par l’ozone en traversant l’atmosphère, ils libèrent de l’oxygène et l’infime partie restante est bloquée par l’épiderme de la peau, les UVC n’entrent que très rarement en contact avec les cellules.
Il faut toujours se montrer vigilant, se protéger et ne pas s’exposer trop longtemps au soleil.

Les différentes formes du cancer de la peau

La médecine fait de nombreux progrès et découvertes pour venir à bout des maladies les plus incurables, les plus toxiques et les plus rares. Pour le cancer de la peau, différentes formes et avant-gardes ont été découvertes pour permettre de déceler la maladie au plus vite, ne pas la laisser s’installer, et surtout la guérir.

Les carcinomes

Présents chez 80 % des patients, les carcinomes sont les formes les plus fréquentes des cancers cutanées. Ils existent sous deux formes :

Baso-cellulaire : survenant principalement chez les personnes âgées, 60 ans et plus, des lésions en reliefs apparaissent sur les zones trop exposées au soleil. Ces lésions peuvent être distinguées par des vaisseaux parcourant le bouton ou se transforment sous forme de croûtes. Une consultation dermatologique immédiate est conseillée.

Spino-cellulaire : cette forme se manifeste par des petits reliefs rouges sur la peau, saignant très facilement, et évoluant plus rapidement que la baso-cellulaire. Il peut également se développer autour d’une lésion ou d’une cicatrice.

Les mélanomes

Apparaissant à la surface de la peau, les mélanomes représentent les 20 % restants des cas de cancers cutanés avérés. Le plus souvent, ils se développent à partir d’un grain de beauté préexistant. Il est donc recommandé dans ce cas de voir régulièrement un dermatologue qui effectuera un check complet de votre peau et des grains de beauté.

Dans les cas les plus rares, les mélanomes sont détectables sur une surface de la peau saine, sous la forme d’une tâche noirâtre, aux contours asymétriques et d’une grande taille.

Plus vite le mélanome est détecté, plus vite il est guérissable et moins de dégâts il causera. Si celui-ci est à un stade avancé, la seule solution sera la chimiothérapie.

Les Kératoses actiniques

Le cancer de la peau peut également se manifester sous forme de plaques rouges, sur le front ou à l’intérieur des oreilles, comme de l’acné. Au touché, les plaques sont rugueuses. Il est alors conseillé de rapidement consulter avant que cela ne s’aggrave.

Les conseils pour éviter tous risques de cancer

Bien souvent, un coup de soleil sur la peau et nous pensons que nous sommes entrain de bronzer. Eh bien cela est faux et vous êtes tout simplement entrain de brûler. Un coup de soleil sur la peau est une première irritation cutanée et si celui-ci s’attaque à une zone fragile de l’épiderme, il peut provoquer le cancer. Quelques conseils s’imposent pour éviter que cela n’arrive.

Une bonne crème solaire

En fonction de votre phototype, de la peau claire fragile aux UV (phototype 1) à la peau foncée ne craignant que très peu les coups de soleil (phototype 6), l’Indice de Protection (IP) des crèmes solaires est important à prendre en compte. Un IP de 15 est idéal pour les sujets régulièrement aux contacts des rayons du soleil et protègera suffisamment votre peau contre les rayons UVA et UVB. Pour les peaux plus claires, subissant plus souvent les coups de soleil et les brûlures en restant que quelques instants exposés, un IP minimum de 30 est indispensable, sinon votre peau ne sera pas assez immunisée contre la toxicité des rayons ultra-violets.
L’indice de protection de la crème solaire à appliquer dépendra également de l’indice UV du jour. Ce niveau varie de 1 (très bas) à 11 (extrême).

Éviter une exposition prolongée

Afin de limiter les risques de lésions, de mutations, il est recommandé d’exposer la peau environ 30 minutes au soleil. Par la suite, chapeau, lunettes de soleil, parasol, t-shirt, essayer de garder une couverture entre votre peau et les rayons UV.
De plus, l’eau, le vent ou le sable sont trompeurs, et peuvent vous exposer davantage à l’agressivité des rayons ultra-violets. L’eau et le sable vont réfléchir le rayonnement, avec un effet miroir et vous serez doublement exposés. Le vent se montre trompeur, un petit coup de frais et l’on croit que le rayonnement solaire est moins intense. De nouveau, c’est à ce moment précis que votre corps et votre peau sont les plus démunis.

Insolation : signe d’une trop longue exposition

La sensation d’être étourdie et la gorge sèche, voilà les signes d’une trop longue exposition au soleil et le début d’une insolation. Celle-ci est déjà l’un des premiers facteurs d’une lésion cutanée.
Dans ce cas-ci, il est recommandé de se reposer à l’ombre, de boire beaucoup et de soulager les maux de tête avec de l’aspirine.
Par la suite, consultez un médecin ou demandez l’avis d’un pharmacien, en lui montrant la lésion ou l’irritation cutanée et une solution sera adaptée à votre problème.