Urticaire solaire : diagnostic et traitements


Chez certains sujets, l’exposition au soleil peut provoquer des plaques rouges disgracieuses sur tout le corps. Ces plaques s’apparentent à des coups de soleil, mais en y regardant de plus près, il s’agira d’une urticaire solaire, qui est une affection cutanée plus ou moins dangereuse.

Diagnostic

Une urticaire est, par définition, une allergie manifestée à la surface de l’épiderme. Des plaques rouges arrondies ou en forme d’arabesques se forment et peuvent changer de position d’heures en heures.

La rougeur et les sensations s’apparentent à une piqûre d’orties. La zone touchée créée des démangeaisons. Cela peut concerner le visage, les mains, les pieds, les parties inférieures ou supérieures du corps, ainsi que les muqueuses. Pour ces dernières, elles deviennent boursouflées ou prennent la forme d’un oedème, on parle alors d’angio-oedème.

Pour l’urticaire solaire, cela concerne rarement les muqueuses, car celles-ci sont moins exposées. Ce sont les rayons solaires UVA et UVB, qui représentent près de 99 % de la lumière solaire, qui entraînent la formation des plaques de l’urticaire.
Les UVA et UVB activent les mastocytes, qui sont des cellules normalement endormies dans les couches superficielles de notre épiderme. Une fois activée, la réaction ne se fait pas attendre et l’urticaire fait son apparition.
Vous pouvez donc en conclure que vous êtes allergique à la lumière du soleil. Généralement, une exposition de 15 minutes suffira à créer une crise cutanée.

En cas d’exposition prolongée et d’une urticaire aggravée, des maux de tête, des nausées et la fatigue peuvent être des symptômes inquiétants. De plus, le rythme cardiaque aura tendance à s’intensifier. Protégez-vous au plus vite.

Traitements

Pour limiter votre allergie aux rayons UVA et UVB et empêcher l’apparition d’une urticaire, il faut bien se couvrir lors des longues journées estivales. Le port d’un chapeau et de vêtements larges mais légers s’avérera nécessaire si vous souhaitez éviter une rechute.

De plus, il est préférable d’éviter de sortir lorsque le soleil est à son zénith, c’est-à-dire entre 10 heures et 16 heures. Malheureusement, cela peut vous gâcher tout un été. Mais au fil des années, à un âge plus avancée, le corps peut davantage se défendre contre l’affection.

Lorsque vous êtes atteint d’une crise d’urticaire, le mieux à faire est de se mettre dans un endroit couvert ou simplement à l’ombre. Plus la journée passe, plus l’urticaire se résorbera. Vous pouvez également vous procurez un antihistaminique afin d’éliminer les plaques plus rapidement et limiter la sensation de démangeaison.

N’hésitez pas également à consulter un médecin généraliste. Celui-ci vous posera dans un premier temps plusieurs questions afin de décortiquer votre journée étape par étape et connaître l’origine de l’allergie. Dans un second temps, l’osculation confirmera ou non le diagnostic, à l’aide de test de photosynthèse et l’évaluation de la sensibilité de la peau à la lumière photo. Le test entraînera une crise cutanée pour affirmer l’urticaire solaire.

Afin d’augmenter la réactivité de vos défenses immunitaires contre l’urticaire solaire, la photo-thérapie projetant des UVA sur votre peau a permis à certains patients de s’exposer davantage. Mais les séances sont nombreuses, parfois onéreuses, et sont graduées, afin d’habituer le corps par étapes.

L’alimentation peut également permettre de lutter et résister davantage aux crises d’urticaire solaire. Dans l’assiette ou sous forme de compléments alimentaires, les caroténoïdes (carottes, citrons, poivrons,…) ont des effets bénéfiques. Mais là encore, ce n’est pas une solution miracle et protège seulement votre peau contre la photosensibilisation.

L’utilisation d’une crème solaire s’avérera davantage recommandée. L’urticaire solaire ne doit pas être négligé, l’Indice de Protection Solaire (IPS) le plus élevé est vivement conseillé. Et même avec cet écran solaire, l’exposition doit rester limitée.